Chaire de recherche industrielle CRSNG – Canlak
en finition des produits du bois d'intérieur

Annonce :

RDC PhD 11 – Développement de systèmes ignifugeants pour le bois d’intérieur

Marie SOULA Doctorat, Sciences du bois, ULaval
Codirection: Sophie Duquesne

Problématique

Le bois est un matériau naturel très apprécié pour son aspect dans la confection de couvre-planchers, il s’agit toutefois d’un très bon combustible. L’amélioration de sa résistance au feu est ainsi un enjeu majeur pour les industriels afin d’assurer son utilisation malgré les normes toujours plus exigeantes dans le domaine de la construction. Un matériau avec une bonne résistance au feu conserve sa structure physique suffisamment longtemps pour permettre aux occupants de quitter le bâtiment en toute sécurité, sans risques toxiques. En tant que produit décoratif, il faut également rester attentif à l’aspect esthétique du bois traité, notamment sa couleur, et à la durabilité de son apparence.

L’objectif de la recherche

Cette étude est inscrite dans une stratégie globale de protection du couvre-plancher contre le feu où un autre projet visera à développer des revêtements retardateurs de flamme. Dans le cadre de mon projet, les solutions seront appliquées directement sur le substrat et elles devront être au moins aussi efficaces que les solutions commerciales, en éliminant des formulations les composés toxiques tels que les halogènes ou le bore. Le passage à une chaîne de production continue est également un objectif majeur.

Méthodologie

– Étude des solutions ignifugeantes existantes
– Formulation à partir de retardateurs de flamme phosphorés liquides pour faciliter l’application
– Ajout de nanoparticules dans le but de renforcer le char formé par pyrolyse de la cellulose
– Dépôt par plasma atmosphérique

Applications potentielles et retombées industrielles

L’amélioration des propriétés feu des couvre-planchers permet d’assurer la sécurité des personnes en cas d’incendie et la durabilité d’un bâtiment qui gardera sa structure plus longtemps. Le bois n’a pour le moment pas des performances comparables aux autres revêtements comme les céramiques ou le béton en termes de résistances et des avancées dans ce domaine pourrait faire évoluer le marché.

marie.soula.1@ulaval.ca

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